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Modeste mais de qualité

Entretien avec les musiciens du groupe Cercueil pour la sortie de leur nouvel album, Erostrate

Trip-Hop.net : Vous voulez vous présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?

Cercueil au départ c'est un projet monté en 2005 par Nico et moi-même (Pénélope). On composait de chez nous, avec un home studio. Notre objectif c'était d'accompagner des courts métrages. Et puis petit à petit notre musique s'est retrouvée sur une compilation, des gens nous ont demandé de faire un concert, ce fut note 1er set. Déjà à cette époque on avait le souci de faire de la musique un peu électronique: synthé analogique, boite à rythme... mais en mélangeant aussi des sonorités acoustiques. Nico jouait alors du banjo, de la guitare sèche, du mélodica.
Petit à petit on a canalisé ce qu'on voulait faire. Avec l'ordinateur on a réussi à épurer notre musique. Ca nous permettait aussi de pas avoir à nous trimbaler une tonne de matos... On jouait alors un ou deux instruments en live, en plus des samples.
En 2006-2007 on a donc sorti notre premier EP sur vinyle. Puis on a enregistré notre premier album en 2008 et il est sorti en 2009.
Et pour notre nouvel album (mars 2011) on a décidé d'inviter Olivier, pour donner avec une batterie une réplique aux rythmiques électroniques.

Trip-Hop.net : Pourquoi avez-vous choisi comme nom de scène " Cercueil " alors que vous avez un graphisme coloré et plutôt enjoué ?

Au départ c'était une sorte de blague. Prendre un nom un peu impossible. Prendre un nom hyper dur et essayer d'en faire quelque chose. C'est vrai que du coup on peut être affilié à des gothiques mais en réalité, même si parfois on a un coté un peu sombre, qu'on est habillé en noir, ou que les sonorités sont un peu froides, ca veut pas dire pour autant qu'on est des gothiques. Loin de là. Bon, en même temps, on l'a bien cherché !
C'est une sorte de second degré, mais les gens ne comprennent pas forcément.
Pour ce qui est du graphisme c'est un peu le prolongement de la musique. C'est moi (Pénélope) qui m'en occupe. Au début je faisais des flyers pour des concerts. On aime bien gérer nous même notre graphisme, ca nous permet de nourrir notre propre univers, de lui donner des images. Et puis comme pour le nom du groupe, on aime bien détourner les choses. Par exemple avec cette imagerie du squelette. On cherche à le détourner. Mais là aussi, tout le monde ne comprend pas.

Trip-Hop.net : Vous étiez à l'origine dans multiples projets par le passé. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Lorsqu'on était à Dunkerque, on a fait pas mal de ciné-concerts, de la musique pour des spectacles et quelques collaborations, Chepsky, Lapin Luther King entre autres. Cercueil est né après notre déménagement à Lille. On s'est retrouvé à deux et Cercueil est né.
Nécessairement, Cercueil est le groupe le plus en lumière donc c'est celui qu'on travail le plus. Ça ne veut pas dire qu'on oublie nos autres projets, nos autres expérimentations. Pour l'instant on travail, on apprend avec Cercueil. Peut être que plus tard ce sera un de nos anciens projets qui sera plus en lumière, plus " actuel ".

Trip-Hop.net : Vous avez des influences particulières dans ce projet ?

Pas particulièrement. Parfois on se dit que sur tel ou tel morceau on aimerait bien développer un truc plus lent, un truc plus rapide, un truc plus enjoué mais sans consciemment se dire qu'on cherche à faire comme tel autre groupe. Après nos compositions évoluent aussi beaucoup lorsqu'Olivier nous propose des rythmiques. On peut décider de les garder ou de les casser, sans trop se demander vers où on va. En plus comme on compose dans notre salon, on fait un peu avec ce qu'on a sous la main. C'est assez dur de mettre des mots sur ça.
Et puis il y a pas mal de choses, de groupes, de styles, qu'on aime vraiment beaucoup mais qu'on ne veut pas explorer dans le cadre de Cercueil. C'est vrai que parfois, a posteriori on se rend compte de certaines influences. On se dit tiens, ce jour la j'ai écouté ce truc là. On retrouve nous même nos propres influences.
Maintenant, dans Cercueil on se dit pas délibérément " là, ça va sonner comme ça ".

Trip-Hop.net : Après avoir joué pour le Printemps de Bourges, il y a quelque chose qui vous ferait envie ?

Il y a pleins de choses qu'on aimerait découvrir mais ce qu'on aimerait vraiment développer c'est une visibilité internationale. On a joué à Montréal, c'était rapide mais il n'y a rien de mieux que d'être invité comme ça, à l'étranger, de rencontrer des gens. Les rencontres sont un des plaisirs, une des choses qui poussent à faire de la musique.
Jouer en Islande ca pourrait être chouette !!

Trip-Hop.net : Des groupes de musiques que vous écoutez en ce moment ou que vous voulez nous faire découvrir ?

La dernière découverte c'est un groupe qui s'appelle " Black Dyce ". Ce n'est pas une découverte dans le sens innovation. Ça me donne plus l'impression d'entendre ce que j'ai toujours voulu entendre, c'est quelque chose qui me parle.

Trip-Hop.net : Une petite anecdote de fin ?

Là comme ça non. Il faut qu'on la crée cette anecdote. Quelque chose du genre " un jour quelqu'un a brulé pendant un concert, auto combustion. Heureusement, Olivier a son diplôme de pompier de salle. Il a su quoi faire. Il sait se servir d'un extincteur, éteindre des feux. Il a sauvé le concert ce jour là. Et la personne ".

Propos recueillis par : alphy.
 
 
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