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Pour beaucoup de raisons, "Renaissance' est une révolution. Cet ovni d'animation en noir et blanc, réalisé essentiellement grâce à une technologie Motion Capture travaillée au pop art, surprend, captive et sublime un cinéma qui trop souvent s'endort... Si l'on s'en tient au son et à la musique, le travail et les compositions sont à la hauteur de l'ambition du film, sans tomber dans un formatage souvent observé ces dernières années.

Nicholas Dodd est pourtant un nouvel élève (c'est sa première sortie officielle) qui s'est fait la main sur des BO grand public telles que Stargate, Independence Day ou James Bond (les derniers Pierce Brosnan...), s'identifiant ainsi à des "classiques' comme Danny Elfman, Hans Zimmer ou John Williams... Si l'orchestration dramatique, les voix et l'ampleur des mélodies se rapprochent (trop) de certaines de ces références, il est clair que la musique de Dodd sert à la fois l'action héroïque ("We've found him'), le dramatique via le piano avec écho ("Introspection', "Karas uncovers the mistery of Klaus', "Passions's Kiss') et l'étrange ("Farfella's World' aurait pu être écrit par Serra...).

L'impertinence et le brio viennent donc d'une complémentarité astucieuse... Les compositions de Louis Warbeck ajoutent effectivement une touche électro-acide qui donne une véritable identité rétro-futuriste à un ensemble globalement trop orchestral. Le summum de cette galette à 18 pistes revient à 3 titres inédits signés chez le légendaire label Warp: LFO avec "Si On Partait' (sulfaté et énergique), Plaid et son "Chasend', ainsi que le génialissime "Ted' de Chris Clark...

Dude

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