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Sébastien Schuller : Happiness - 15 Fév. 2005 - Catalogue

Happiness
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Note du chroniqueur :
une étoileune étoileune étoileune étoile (légende)

Tracklist :

1. 1978

2. Weeping Willow

3. Sleeping Song

4. Wolf

5. Ride Along The Cliff

6. Where We Had Never Gone

7. Tears Coming Home

8. Edward'S Hand

9. Donkey Boy

10. Alone You Walk

11. Le Dernier Jour

Notes de la rédaction :
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L'avis de la rédaction :

Il n'y rien de plus ennuyeux que la perfection et la musique, si elle tutoie les cimes, doit aussi - pour toucher - émouvoir, menacer de verser dans les abîmes. J'aime les visages sur lesquels je lis les tourments, les audaces, les joies, les espoirs. Je voue aux gémonies les faces lisses, ripolinées, béatement heureuses ou faussement désespérées. Certains musiciens vous aident à tester vos baffles (Dire Straits) ; les artistes maudits vous convainquent que vous n'êtes pas seul à déprimer (Joy Division, Elliott Smith) et finissent au gibet. D'autres, enfin, célèbrent la joie d'être de ce monde (Supertramp). Et si la musique ne jouait pas pour vos baffles, ni même pour vos oreilles mais visait votre âme ?

Sébastien Schuller a 30 ans, la civilisation chrétienne attend depuis deux mille cinq ans son premier album et le jeune homme pour son coup d'essai justifie les espoirs qu'avait fait naître son somptueux single " Weeping willow " (2002).

Du haut de son petit appartement perché au 7eme étage de la Butte Montmartre, Sébastien contemple le ciel au moins aussi souvent qu'il observe ses semblables.

Trente ans pour enfanter un album sensible, gracile et aérien. Si Sébastien pouvait se transformer en aéroplane, touché par la brise, il s'envolerait vers les cieux ("1978"), s'essaierait maladroitement au vol rase mottes (le pesant "Where we had never gone"), survolerait les vertes collines pastorales ( "Donkey Boy"," Tears coming home") et atteindrait sans coup férir le paradis ("Weeping willow", "Sleeping song", ...).

Sébastien n'a pas peur des loopings incontrôlés : " je laisse quelques accidents, quelques erreurs qui nourrissent aussi ce que je fais ". Plus sincère que Tellier, moins lisse que Air, artistes avec lesquels il entretient d'évidence un lien de parenté (la famille de l'electro pop), il assume sa mélancolie, ses doutes et ses faiblesses jusqu'à livrer en pâture sa voix, écorchée dans les aigus, entravée dans les graves.

Car sa musique n'est qu'une tentative, parfois maladroite, souvent audacieuse de transformer ses fantasmes et ses espoirs en oeuvre d'art.

Pierre

Les derniers avis :

Happiness

Une note, seule, suspendue, reste une note, un son.
Plusieurs notes qui se suivent, peuvent se suivre dans un chaos insupportable à l'oreille soit s'enchaîner pour créer ce qu'on convient d'appeler un air ou une mélodie plus au moins agréable.
Quand Sébastien Schuller sélectionne ses notes, les met dans son shaker, les secoue, il sert alors un breuvage musical magique et nuancé. Un breuvage, qui lorsqu'il rentre en contact avec ton palais, envoie les signaux d'extase à ton cerveau qui reconnaît de suite le goût exquis des notes. Ton oreille se désaltère et tu en redemandes. Ça te prend aux tripes, ça ne te lâche plus. La subtilité du mélange fait que dans chaque gorgée tu perçois quelque chose de nouveau, un goût différent, une émotion, qui t'a échappée jusque là.
J'ai eu le bonheur de le voir en concert cet été. Je ne savais pas encore à quoi il ressemblait. Quatre mecs sont montés sur scène, j'essayais de le deviner, à quoi pouvait bien ressembler tant de génie ? Ils avaient tous un look de scène étudié, sauf un, discret, presque timide, il se tenait sur le côté devant un clavier. La musique commence, l'intro me transporte et la voix qui arrive à mes oreilles me fait sortir de ma torpeur ... cette voix ...
Vous l'avez bien deviné, tant de virtuosité ne peut qu'avoir des allures de simplicité ... quand on a du talent on a nul besoin d'artifices.

12-11-2005 - AigreDouce

Superbe Sebastien

Prometteur grâce à son EP,"Weeping willow", S. Schuller a su confirmer et nous emmener avec lui vers un rêve en perdition, dans une période ou la musique, la vrai, se perd peu à peu. Sa voix si précieuse nous plonge dans un environnement mélancolique très fort. Ses mélodies simples - comme le fait aussi bien Air que Death in Vegas - sont très efficaces et permettent un décollage imminent vers un éternel éclat, se concluant vers un "dernier jour" trop rapide.
Dans ce mouvement post-rock électro, S. Schuller a su se démarquer d'Andrew Bird ou de Syd Matters par exemple. Encore éloigné du géant Air, S. Schuller pourrait par l'avenir côtoyé la crème de l'électro français.

17-08-2005 -

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