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 la crise que traverse les majors du disque n'a rien à voir avec le P2P...
Auteur: simon 
Date:   27-04-2004 16h00

article dont je n'ai malheusement plus la source...

"
Crise du disque : Le pirate, bouc émissaire d'une mutation

De nouveaux supports promettent des bénéfices compensant la baisse des ventes de CD.

Avec un marché aussi patraque, qui irait blâmer l'industrie du disque de dégraisser, rompre les contrats des artistes jugés non rentables et réclamer sur tous les tons toujours plus de lois «antipirates» ? Avec une baisse de 7,6 % en valeur des ventes de musique enregistrée dans le monde en 2003, quatrième année consécutive de dégringolade, la saignée est toujours aussi violente. La faute à la «piraterie», notamment via l'Internet, rappelait bien sûr la Fédération mondiale de l'industrie phonographique (IFPI) lors de la présentation de ces chiffres le 7 avril.

Sonneries pour portable. Ce tableau simpliste masque pourtant de nombreux signes encourageants dont les majors ne se vantent jamais, comme s'il fallait à tout prix écarter tous les éléments n'accréditant pas la thèse du déclin. Les chiffres se focalisent, par exemple, sur les seuls supports enregistrés, sans prendre en compte le boom de 40 % des sonneries pour téléphone portable. [NB: les ventes de sonneries pour portables ont dépassé les ventes de sigles]Or, l'appétit des consommateurs pour le téléchargement d'extraits musicaux qui personnalisent leur mobile a généré 3,5 milliards de dollars de revenus en 2003, soit plus de 10 % du marché global de la musique enregistrée. L'IFPI ne s'attarde pas non plus sur le cas de la Finlande, où le marché a grimpé de 5 % en volume en 2003. Pas facile de continuer à accuser l'Internet de tous les maux quand le marché de l'un des pays les plus connectés au monde montre des signes de bonne santé. De façon plus générale, les chiffres présentés ne prennent jamais en compte les revenus tirés des nouveaux canaux de distribution de la musique.

Ce discours apocalyptique masque en réalité la résistance des acteurs dominants de la musique face à une mutation de grande ampleur, qui voit tout à la fois le marketing tout puissant perdre de son influence (voir ci-contre) et le longtemps florissant CD céder sa place à de nouveaux canaux de diffusion, notamment à travers l'Internet. «Il y a une utilisation un peu cynique de la baisse des ventes de disques à des fins de lobbying», estime un distributeur de musique numérique. «L'objectif de ce discours catastrophiste, c'est d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur l'explication supposée unique du téléchargement sauvage», confirme Jérôme Roger, le délégué général de l'UPFI, le syndicat professionnel français des labels indépendants qui, à l'instar d'un nombre grandissant d'acteurs de la musique, ressent un «malaise». La manoeuvre fonctionne pourtant à merveille : aux Etats-Unis, il a permis de faire passer plusieurs lois très restrictives et, en France, de rallier le gouvernement à la lutte contre la «piraterie».

Extrême prudence. Pourtant, même si l'industrie du disque affecte d'être dépassée par sa propre mutation, elle a bien amorcé un virage. Sur les 1 500 postes que la major EMI prévoit de supprimer dans les prochains mois, 900 correspondent à la revente de deux usines de pressage de CD, aveu d'une moindre importance accordé à ce support. De même, après avoir longtemps restreint l'accès à leurs catalogues pour les distributeurs de musique en ligne, les majors ont autorisé ces derniers mois l'ouverture de sites très fournis. Mais elles font là encore preuve d'une extrême prudence, obligeant les services de vente sur le Web à proposer de la musique bardée de verrous anticopie très contraignants pour l'utilisateur. Avec certains dommages collatéraux absurdes et susceptibles de plomber le décollage de ce marché émergent : il est ainsi impossible d'écouter de la musique téléchargée et payée sur le site de la Fnac sur un iPod, pourtant le plus en vogue des baladeurs numériques. Comme s'il fallait privilégier le disque, encore et toujours."

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