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Malgré son nom peu commun dans nos contrées, Bugge Wesseltoft commence sérieusement à être (re)connu , quel que soit l'endroit. Le tout premier opus de Bugge " It's snowing on my piano ", était, a posteriori, une annonce monumentale à la scène internationale, un teasing à ce que le Norvégien allait réaliser ...

Après " Sharing " et " Moving ", les deux premières oeuvres signées sous une New Conception of Jazz, Bugge se met à la musique " film ing ", à croire qu'il ne peut pas faire une chose à la fois !

L'essence et la vocation du Jazz ont toujours été l'improvisation. De toutes époques, quelques maîtres ont su inaugurer l'ère d'un dérivé du jazz. Si Hancock le fut pour le jazz-funk, et Pastorius pour le jazz-rock, on peut bien se risquer à dire que Bugge Wesseltoft est le pape du jazz-électronique ou - diront certains - du futur-jazz (mais bon jusqu'à quand pourra t'on ?). Depuis " Moving ", qui a décroché un succès mérité, Bugge a voyagé et a joué. Devant et avec des gens, des musiciens, des humains. Entouré, il sait aujourd'hui s'imprégner de tous ses voyages et à nous restituer cette candeur qui est sienne.

" SKOG " et " eL. " (avec le mondialement connu Joshua Redman au sax) satisferont les plus nostalgiques de " Moving ", qui mettait réellement en valeur le piano de Bugge. " INDIE " titre de sortie, donne toute sa profondeur au nom de l'album, honorant bon nombre de bandes originales de films d'anticipation. Une des plus belles pistes de " film ing " reste certainement " HoPE ", avec un featuring de taille : Dhafer Youssef à la voix, lui qui avait invité Bugge dans son dernier album en date (" Digital Prophecy "/Enja Record ndlr). Du grand Bugge... on en veut encore !!

Dude

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