> Chroniques > guests > Bibio > Mind Bokeh

A chaque fois que le label électronique WARP présente un nouvel artiste, toute l'intelligencia de "followers" se pâme et hurle au génie (On appelle ça le syndrome Radiohead). J'ai alors tendance à éviter soigneusement le groupe sus-cité pour lui préférer un quelconque mini EP albano-islandais de new reggae/post hardcore/electroacoustique... Tout cela par pur esprit de contradiction, je l'avoue.
Mais cette fois ci, n'ayant pas de perles du genre sous la main, je me suis plongé, méfiant, dans l'univers de Bibio. C'était en 2009...

Chers amis je vivais dans l'erreur ! Oh que oui ! Bibio est un grand monsieur. Après avoir pris une claque monumentale sur son opus Ambivalence Avenue, j'attendais donc ce Mind Bokeh plus fortement qu'une emo girl pour un film de Twilight. C'est dire !
Il faut avouer que la formule électro proposée par le jeune anglais me correspond parfaitement : toujours en demi-teinte, parfaitement calibrée entre sons analogique et organiques, riff ravageurs par instant (voir Fire Ant sur l'album précédent)... Bref que du bon ! Et ce dernier opus ne déroge pas à la règle. Les claviers élastiques se mêlent aux voix hypnotiques du maître, plongeant l'auditeur émerveillé dans ce monde de couleurs et de formes sans cesse en constante évolution.
Anything new et Wake up sont les parfaits exemples de ce que j'aime chez cet artiste. Mais le reste est excellent aussi, le producteur dirige son travail à la perfection !

WARP, Radio NOVA, MOWNO... autant de structures musicales qui ont su déceler le talent de Bibio à son commencement. Je me mords les doigts d'arriver après la guerre...
La prochaine fois qu'on criera au génie quelque part, gardez-moi une place, j'arrive...

Djeh

Vous devez créer un compte Mon Trip-Hop.net pour écrire un commentaire.