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J.A.C pour " Joshua, Arthur, Conrad ". Voici les prénoms de la descendance de Rupert Huber et Richard Dorfmeister. Vous l'avez compris, entre la sortie du dernier album " Delphi 9 " en 2003 et aujourd'hui avec ce nouvel album " J.A.C ", nos deux compères sont tous deux devenus papa. Qui dit paternité dit chamboulement de vie. Afin d'affronter ce cap important quoi de plus rassurant que de savoir son meilleur ami dans la même situation de vous. Pendant que certains créent des sites Internet regroupant les centaines de photos de leurs petites progénitures, se mettent au tricot afin de concocter le magnifique pull qui l'aidera à passer l'hiver, d'autres y découvrent de toutes nouvelles inspirations musicales. C'est sans hésitation le cas de Richard et Rupert.

Alors, que nous réserve ce " J.A.C " ? Un ensemble de compositions musicales pour enfant genre Henri Dès le tout électronisé ? Non, rassurez-vous... ce grand chamboulement n'a heureusement pas eu d'effets néfastes sur nos deux complices, bien au contraire.
Pour ce quatrième album, les arrangements électroniques retouchés sont mis de côté pour laisser place à de vrais instruments. Cette volonté grandissante est apparue lors des diverses expériences live passées où les instruments occupaient de plus en plus une grande place. Il n'y a toujours aucun doute quand aux géniteurs de ces compositions ; nous avons bien affaire à du Tosca... raffiné, cultivant toujours le moindre détail mais ce qui est très frappant est la grande vivacité qui s'échappe de ces 12 titres. Ceci s'explique essentiellement grâce à cette nouvelle stratégie musicale. Du coup, les beats sont dans l'ensemble plus soutenus qu'auparavant. Du funky groove à des mélodies plus profondes parfois même très mélancoliques ; Tosca possède toujours ces arrangements très soignés qui en font une grande référence en matière de Downtempo.

Xavier

Très déçu...

Etant un grand amateur du label G-Stone (Kruder & Dorfmeister), j'ai été très décu par les compositions de Dorfmeister et de Huber : il manque à cet album la dureté, l'aridité et les vagues ennivrantes des anciens albusm comme Suzuki ou le magistral Opera...

En effet, leurs 2 derniers albums sont décevants et le groupe se range dans la catégorie des artistes lounges voir deep techno (aucun jugement envers la lounge music ou vers la techno) et je trouve cela dommage car après de tels titres comme Chocolate Elvis ou encore Busenfreund qui, à mon gout, font partie des grandes emblèmes de l'abstract hip hop ayant une très grande originalité et une grande unité dans ce mouvement musical, ça fait tache de créer des sons déjà entendus, déjà faits et déjà trouvés... Cela manque d' UNITE !!!

Et si vous voulez ecoutez du vrai Tosca authentique, courrez vous acheter Opera !!!
Peace

13-10-2005 - Paulobango

Evasion...

Comme d'habitude, TOSCA reste fidèle à lui-même...
Un album langoureux, planant et musical, qui transcende l'auditeur dans un monde de libre interprétation.
A recommander d'urgence.

13-08-2005 - Gouzzzou

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